• Projet Zéro, chapitre 1 projet test

     

    Dans un laboratoire éloigné de toute sorte de vie, un scientifique jugé fou par ses congénères continuait un projet étrange dont il passait tout son temps depuis presque trois mois.

     

    Il était tellement occupé par son projet qu'il en oublier même de manger parfois.

     

    Il a même failli aller en prison. Il ne se souvient plus exactement de combien d'années il risque en déterrant des cadavres mais il sait que même un jour serait trop long et que ça l'empêcherai de pouvoir bien continuer son projet.

     

    Tout le monde disait que son projet était stupide, fou, inutile et irréalisable.

     

    Mais lui avait la conviction que son projet allait révolutionner le monde.

     

    Alors il continua d'assembler les pièces de métal entre elles, jusqu'à ce que celles ci forment un squelette humain.

     

    Il brancha tous les câbles puis commença à coller la peau qu'il avait récupéré sur des cadavres encore frais sur le squelette métallique.

     

     

     

    « -Parfait ! »

     

     

     

    S'écria-t-il une fois le travail terminé.

     

    Puis il implanta des cheveux roses sur le corps, juste pour l’esthétique, car il se disait qu'au moment où il allait présenter son projet devant les yeux ébahis du monde, il faudrait que la première impression qu'ils auraient de sa chose devait être parfaite.

     

    Puis il prit des yeux récupérés sur un pauvre homme qui passait dans la rue et les plaça dans les trous fait exprès pour les accueillir.

     

    Puis il conta les dents pour la vingtième fois au moins, pile poil le bon nombre.

     

    Pour ça aussi il avait failli aller en prison. Il n'y avait écrit nulle part que c'était interdit d'arracher des dents aux gens mais ça semblait logique.

     

    Puis il brancha la clé usb dans le cerveau de son projet et celui ci cligna des yeux plusieurs fois avant d'ouvrir la bouche pour prononcer d'une voix humaine :

     

     

     

    « -créateur? »

     

     

     

    Le scientifique n'en revenait pas.

     

    Il avait réussi !

     

    Il avait réussi !

     

    Il avait réussi !

     

    Créer un robot à l'apparence totalement humaine. Un robot qui saurait que c'est un robot et qui ne deviendrai pas fou !

     

    Il avait réussi !

     

     

     

    « -Oui je suis ton créateur et toi tu es un robot, tu te nomme zéro et tu es la première d'une longue lignée ! »

     

     

     

    S'écria le scientifique.

     

     

     

    « -Zéro ? »

     

     

     

    Questionna le robot l'air perdu.

     

     

     

    « -Oui, tu es un robot et c'est moi qui t'ai créée. »

     

     

     

    Dit le scientifique craignant que sa création ne devienne folle et se mette à tout détruire.

     

    Mais ses inquiétudes s'envolèrent lorsque le robot sourit et s'écria :

     

     

     

    « -Zéro ! Zéro!Zéro ! Je m'appelle zéro ! »

     

     

     

    Le scientifique soupira de soulagement puis alluma son ordinateur pour informer le président de la SRTA ( société de robots et de technologie avancée) qu'il avait enfin fini son projet et lui demanda si il pouvait le lui présenter.

     

    Le président lui répondit rapidement qu'il avait hâte de voir le projet inutile du scientifique en lui donnant rendez vous dans trois heures.

     

    Le scientifique lui répondit qu'il n'allait pas être déçut.

     

     

     

    Puis se prépara, habillant au passage sa création avec des habits un peu plus humain.

     

    Ils partirent donc à pied vers le quartier général de la SRTA.

     

    Zéro n'arrêtait pas de poser des questions à son créateur et touchait à tout.

     

    Lorsqu'ils arrivèrent au quartier général, le scientifique expliqua à sa création toutes les règles à respecter :

     

     

     

    « Tu ne touches pas à tout, tu vouvoies le président et tu lui parle poliment, d'accord ?

    -Euh....ça veut dire quoi vouvoies ? »

     

     

     

    Le scientifique prit sa têtes entre ses mains et soupira d'exaspération.

     

     

     

    « -Ça veut dire qu'au lieu d'utiliser ''tu'', tu utilises ''vous''. »

     

     

     

    La ''jeune fille'' hocha la tête pour montrer qu'elle a compris et suivit son créateur jusqu'au bureau du président de la SRTA.

     

    Là-bas, le président les accueilli avec un sourire moqueur.

     

     

     

    « -Bienvenu, j'ai hâte de voir votre projet extraordinaire ! »

     

     

     

    S'exclama le président ironiquement.

     

     

     

    « -Le voilà. »

     

     

     

    Dit simplement le scientifique en montrant sa création.

     

     

     

    « Et qu'est-ce qu'elle a d'extraordinaire ?

    -Elle a une conscience et sait qu'elle est un robot mais ne tombe pas dans la panique, de plus elle ressemble à un humain.

    Alors comme ça tu as une conscience le robot ? »

     

     

     

    Questionna le président en se tournant vers le robot.

     

     

     

    « -Oui, et je m'appelle zéro pas robot. »

     

     

     

    Dit elle en tirant la langue avant de se cacher derrière son créateur.

     

     

     

    « -Zéro ! Je t'ai dit d'être polie ! »

     

     

     

    S'énerva le scientifique.

     

     

     

    « -Bravo monsieur le petit scientifique. »

     

    A ces mots le scientifique s'émerveilla et ses yeux scintillèrent de joie.

     

     

     

    « Vous vous me félicitez vraiment ?

    -Oui, vous avez réussi à récréer un enfant des plus arrogants et désobéissant, si ça existait je vous donnerez le prix de l'invention la plus ridicule et inutile au monde. »

     

     

     

    Le président ricana alors que le scientifique eu envie de pleurer jusqu'à en mourir.

     

    Quand à Zéro, elle jeta un regard noir au président juste avant de lui dire d'une voix froide :

     

     

     

    « -Je vous interdit de traiter mon créateur de la sorte, il a passé presque trois mois à me construire et à cause de moi et du temps qu'il a passé à me créer il n'a presque pas manger et ne s'est presque pas reposer. En plus je suis sûre qu'il est au moins cents fois mieux que vous parce que lui il est gentil et attentionné alors que vous vous ne vous gênez pas pour rabaisser les autres sous prétexte que vous êtes le président d'une association créée juste pour que vous gagniez de l'argent avec les créations des autres alors que je suis sûre que vous n'avez même pas réussi à créer un robot humain avec une conscience tout seule. » Elle se tourna vers son créateur avec un grand sourire et continua sur un ton beaucoup plus amical. «  Tu as vues, je l'ai vouvoyé et j'ai utiliser des mots compliqués et des phrases bien construite. »

     

     

     

    Le président devint presque rouge de colère.

     

     

     

    « -Comment ose-tu me parler sur ce ton ! Tu n'es qu'un misérable robot même pas capable d'avoir un cœur qui bat et tu me traite comme si je n'étais qu'un misérable paysan ! Sais-tu au moins que les robots sont placés plus bas que les animaux ! Car vous n'êtes qu'un tas de ferraille pouvant vivre grâce à nous ! Vous ne savez même pas ce que ça fait d'avoir un cœur qui bat ! Vous ne savez même pas ce que ça fait de saigner ! Vous ne savez pas ce que ça fait d'avoir mal ! Vous n'êtes que des meubles avec une conscience ! C'est ce que vous êtes, des meubles ! Des outils ! »

     

     

     

    Le robot ne répondit rien mais se saisi d'un couteau posé sur une table et le serra fort dans sa main. Le président recula de peur de se faire attaquer et commença à ouvrir la bouche pour lui dire qu'il fallait vraiment ne pas avoir de cœur pour tuer un humain, mais elle leva le couteau et l'abaissa aussitôt. Les deux hommes crièrent de surprise. Du sang coula à terre et Zéro sourit tandis que le couteau était planté dans son bras et que du sang en sortait.

     

     

     

    « -Vous voyez, je suis en train de souffrir, j'ai mal, et je saigne. » Elle porta une main à son cœur «  tandis que je sens mon cœur battre dans ma poitrine. »

     

     

     

    Puis elle fit une grimace de douleur et perdit son sourire.

     

    Le président n'en revenait pas, ce robot était vraiment en train de saigner ? Est-ce qu'il avait vraiment mal ? Est-ce qu'il avait vraiment un cœur qui battait ?

     

    Si c'était le cas alors le scientifique lui a menti et lui a présenté une simple humaine banale en lui faisant croire que c'est un robot.

     

    Mais pourtant lorsque le scientifique retira le couteau pour voir la gravité de la plaie, il vit un morceau de métal se retirer avec le couteau et un bras en métal se trouvait caché sous la peau et le sang.

     

    Il posa sa main au niveau du cœur du robot et sentit sous ses doigts, quelque chose battre, le chose qu'il avait longtemps décrite comme étant la preuve de la vie.

     

    Ce robot avait vraiment du sang en lui, il était vraiment capable de ressentir la douleur et avait vraiment un cœur qui bat.

     

    Un question lui vint à l'esprit : Comment le scientifique avait-il pu trouver des organes humains ?

     

     

     

    « -Vous allez aller en prison. »

     

    Le scientifique et le robot le regardèrent tous deux avec incompréhension.

     

    Le président continua donc :

     

     

     

    « Étrangement ce robot a un cœur, du sang, de la peau, des dents et des yeux humain. C'est étrange car ça fait presque dix ans que des milliers de scientifiques cherchent comment fabriquer des organes humains mais personne ne trouve. Et j'imagine que vous non plus vous n'avez pas trouvé sinon vous seriez venu me présenter vos organes humains et la façon de les faire à la place de ce robot inutile et ridicule. Alors comment vous vous êtes approprié des organes humain ? »

     

     

     

    Le scientifique allait dire un mensonge mais le président continua aussitôt :

     

     

     

    «  Stop, ne répondez pas, c'est inutile. J'ai déjà la réponse. Déjà c'est impossible que vous ayez acheté ces organes légalement puisque rien que 126 cm de peau coûte vers les 10 000 euros, de plus des yeux et un cœur en bonne santé valent au moins mille fois le prix de la peau. Et c'est impossible que ayez réussi à rassembler tout cet argent et vous n'avez pas eu de don de la part de la SRTA puisque votre projet est stupide. Et il n'y a pas longtemps, des tombes ont été retournées et la police a remarqué qu'il manquait la peau des cadavres. En plus les cadavres n'étaient que des cadavres enterrés il y a moins d'un mois ce qui fait qu'ils avaient encore une peau normal. En plus un homme a été retrouvé dans une ruelle, il était bien amoché mais grâce à des tests ADN on a su qui c'était et devinez quoi, le corps n'avait plus ses yeux et étrangement, il avait exactement les mêmes yeux que votre création. Et plusieurs personnes affirment avoir étés endormies de force et qu'en se réveillant, il leur manquait des dents. Étrange ces coïncidences n'est-ce pas ? »

     

     

     

    Le scientifique allait avouer ses crimes mais Zéro parla avant lui :

     

     

     

    «  Alors, déjà créateur je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi. Ensuite, président, de un vous n'êtes qu'une ordures encore pire qu'un ramassis d’excréments mélangé à un cadavre d'animal à moitié putréfié. De deux. » Elle prit un regard noir. « Je vous déconseille de mettre mon créateur en prison, sinon je vous tuerais en vous faisant souffrir le plus possible juste avant d'aller libérer mon créateur. »

     

     

     

    Le président eu l'air terrifié et appuya sur un bouton qui déclencha un alarme puis cria dans une sorte de micro :

     

     

     

    «  Attention, il y a un robot à l'allure humaine dans le bâtiment, elle a les cheveux roses, les yeux violets et elle a un bras blessé qui saigne. Elle est accompagnée du scientifique fou que je vous ordonne de tuer si vous le voy.... »

     

     

     

    Il n'eut pas le temps de continuer sa phrase que Zéro planta le couteau avec lequel elle s'était blessée dans le dos du président.

     

    Celui ci cria.Puis Zéro prit son créateur par la main et l'amena vers la sortie en courant tout en évitant les agents de sécurité armés jusqu’aux dents.

     

    Lorsqu'ils furent sortis, ils coururent vers le laboratoire du scientifique.

     

    Arrivés là-bas le scientifique s'empressa d'aller chercher sa boîte à outils et sa mallette de secours et soigna sa création.

     

     

     

    « Est-ce que ça t'as rendu triste quand j'ai tué le président.

    -Non, à vrai dire, j'en avais envie aussi.

    -Alors pourquoi tu ne l'as pas fait ?

    -Parce que c'est interdit par la loi.

    -Alors c'est pour ça que les méchants monsieur qui étaient dans le bâtiment avaient l'air en colère ?

    -Oui.

    -Désolée..

    -C'est rien. Mais promets moi juste que si je deviens comme ça tu me tueras aussi.

    -Oui ! Je te le promets !....Mais ça veut dire quoi en fait ?

    -Quand tu promets quelque chose alors tu es obligée de le faire sinon tu es une menteuse.

    -C'est quoi une menteuse ?

    -C'est quand tu ne dis pas la vérité. Et moi je n'aime pas les menteuses.

    -Mais j'ai pas envie de te tuer !

    -Trop tard tu l'as promis.

    -Mais comment on fait si on veut pas le faire ?

    -Tu le fais quand même sinon tu peux briser le cœur de l'autre.

    -Mais quand on a le cœur brisé on meurt non ?

    -Non, c'est une image, quand tu dis que tu as le cœur brisé alors ça veut dire que tu es triste.

    -Oh....Alors je respecterais ma promesse ! Sinon je serais une menteuse et si je suis une menteuse tu ne vas pas m'aimer ! Et comme ça tu ne seras pas triste !

    -C'est bien...J'aurais aimé être comme ça moi.

    -Comment ça ?

    -Non rien je me souvenais juste de quelque chose. »

     

     

     

    Puis il finit d'entourer le bras de Zéro avec du bandage et partit dans une pièce tout en ordonnant à sa création de ne pas le suivre.

     

     

     

    La pièce était sombre.

     

    Seules quelques bougies éclairaient une sorte d'autel sur lequel était placé le cadre d'une femme .

     

     

     

    « Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé hein ?....Bon, puisque comme d'habitude tu n'es pas très bavarde alors je commence la conversation... Tu te rappelle quand je t'ai promis qu'on aurait une petite fille....Et bien...heu.....J'ai fait un robot avec une conscience....Elle ressemble vraiment à une humaine....Dans sa façon de parler....De réfléchir aussi.....Et heu....J'ai un peu fait des choses illégales...Encore....Désolé.....Mais au moins elle a un cœur....Et....Elle ressent la douleur.....Et.....Elle peut saigner......Et j'ai remarqué que.....Qu'elle ressemblait beaucoup à une petite fille.....Et......Elle aussi elle fait des choses contre la loi....C'est certainement parce que je fais un mauvais père....Mais je l'aime bien.....La preuve......Je suis venu t'en parler....D'habitude je te parle pas de mes projets.....D'habitude je te parle pas tout court.......Bon au revoir....Et encore désolé de pas pouvoir avoir d'enfants.... »

     

     

     

    Puis il sortit, tombant nez à nez avec un robot qui était collée à la porte.

     

     

     

    « -Tu parlais à qui ? »

     

     

     

    Demanda-t-elle.

     

     

     

    «  Celle qui aurais pu être ta créatrice.

    -J'ai entendu dire que d'habitude les gens appelaient les créateurs, ''parents''. C'est vrai ?

    -Oui, je suis en quelque sorte ton père et elle, c'est ta mère. »

     

     

     

    Le scientifique sourit.

     

    C'était vraiment comme une petite fille. Le rasoir attendra encore avant de rencontrer ses veines.

     

    Puis, une idée lui vint en tête : Il allait créer pleins de Robots comme Zéro pour avoir enfin une famille.

     

     

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    Et voilà le premier chapitre.

    Je sais pas du tout quand va sortir le chapitre 2.

    Mais il sera certainement plus court que celui là parce que celui là doit tout expliquer même si y a pas tout qui est expliqué ( en même temps ce serait stupide de tout expliquer dès le départ)

    Et je vais certainement être présente plus souvent parce que je vais enfin finir de déballer les derniers cartons donc je pourrais aller plus souvent sur l'ordi (enfin jusqu'à la rentré scolaire ToT)

    Mais bon je vous souhaite une bonne soirée ou une bonne journée à tous et je vous souhaite aussi de ne pas vous faire torturer par un limaçon!

     

    Projet Zéro, chapitre 1 projet test


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